
jeudi 30 avril 2009
Self portrait du jeudi #3

lundi 27 avril 2009
Lunch Bag
Tissu chocolat Mondial Tissus (encore lui! Et c'est pas fini, il m'en reste encore!)
Tissu intérieur PPMC
dimanche 26 avril 2009
'tit Biscuit
Tissu et boutons Mondial Tissus
Ruban Bleu de Toiles
La grenouille à grande bouche
samedi 25 avril 2009
Le retour de Laura Ingalls
A peine la copie PRN rendue, voici le prochain challenge proposée par les organisatrices du blog J'ai rien à me mettre! Vive les fleurs cette fois-ci et on nous invite à laisser s'exprimer la Laura Ingalls qui est en chacune de nous! J'aime bien, moi!!!!!
Ma PRN
Dans mon dressing, il y avait depuis longtemps une petite robe noire dans laquelle, malheureusement, je ne rentre plus mais que je n'ai jamais pu jeter. Je l'aime trop! Alors, du coup, je m'en suis inspirée pour cette nouvelle petite robe noire en agrandissant bien sûr! Comme j'avais déjà deux robes noires à manches, j'en voulais une plus estivale... D'ailleurs, je ne suis pas prête de la mettre!!!!!
Tissu plumetis noir Fabrics Addict
Ruban noir gros grains pour les bretelles (chut, faut pas le dire mais je l'ai recyclé: initialement, ce sont les anses d'un sac Dim...)
vendredi 17 avril 2009
Tiramisu
250g de mascarpone
3 oeufs
75g de sucre en poudre
des boudoirs
du café noir
Mélangez les jaunes d'oeuf avec le sucre. Ajoutez le mascarpone. Montez les blancs en neige puis ajoutez-les au mélange. Dans un moule ou plat de votre choix, alternez une couche de biscuits trempés dans le café et une couche de crème. Mettez au frais puis, au moment de servir, saupoudrez de chocolat en poudre.
Préparez de préférence le tiramisu la veille, il n'en sera que meilleur...
Sur la photo, mon tiramisu allait rejoindre son jumeau au réfrigérateur donc il n'était pas paré de son habit chocolaté, d'où sa pâleur!
Cadeau de naissance
jeudi 16 avril 2009
Qui se cache là, Miffy?

Ma savane à toucher
Gâteau croquant au chocolat

Gâteau croquant au chocolat
200g de chocolat dessert
60g de sucre glace
100g de beurre
1 oeuf
150g de biscuits petit beurre
Faire fondre le chocolat et le beurre. Ajouter le sucre et l'oeuf puis les biscuits cassés en petits morceaux (partie de la recette qui a bien plu à Pilou!). Bien mélanger et mettre au frais au moins deux heures! C'est fort en chocolat et ça croque sous la dent!
L'île aux enfants



dimanche 5 avril 2009
Suzanne
Tissu madras prune Fabrics Addict
Edit du 11 avril: zut, si j'avais su, je n'aurais posté ce message qu'aujourd'hui vu que ce samedi 11 avril, c'est défi...madras! Trop en avance pour une fois!!!!
samedi 4 avril 2009
Carte d'anniversaire
Petit-beurre maison
Pour une trentaine de petits beurres, il faut:
- 290g de farine
- 120g de sucre
- 1 paquet de sucre vanillé
- 125 g de beurre ramolli
- 1 oeuf
Mélanger la farine, le sucre et le beurre jusqu'à ce que le mélange soit sableux et ajouter l'oeuf. Former une boule sur un plan de travail fariné et aplatir avec un rouleau à pâtisserie. Découper les formes puis poser chaque biscuit un à un sur la plaque du four. Surveiller la cuisson (four préchauffé à 180° puis cuisson 10-12 minutes). Les gâteaux doivent être dorés.
Les biscuits ont été adoptés! Ils sont excellents! Merci Ziggy pour la recette!
Poisson d'avril!
Sac au sec
Tissu enduit PPMC
jeudi 2 avril 2009
Pomelo
La princesse, le dragon et le chevalier intrépide
Ouaf ouaf!
mercredi 1 avril 2009
Un peu de couleur au vert

A méditer...
Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas
Archéologue et écrivain